Pourquoi autant de développeurs/euses partent vivre au Canada ?

Le Canada est devenu une destination de choix pour les développeurs.euses du monde entier. Outre le capital sympathie dont bénéficient les Canadiens, le pays jouit d’une qualité de vie incomparable faisant rayonner son attractivité outre-Atlantique. 

Vous connaissez sûrement un.e collègue ou même une personne de votre famille qui a décidé de tout quitter pour vivre au Canada et démarrer un nouveau chapitre de sa vie et carrière. Voici quelques raisons mettant en lumière les attraits du Canada.

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Vivre au Canada : Une expérience de vie

En France en 2019, 76% des salarié.e.s du numérique désirent s’expatrier, selon une étude de BCG et Cadremploi. Si les universités françaises sont classées parmi les meilleures au Monde, l’Hexagone peine à conserver ses étudiants une fois diplômés. Les expert.e.s du numérique s’orientent davantage vers les États-Unis, l’Allemagne et le Canada, trio de tête devant l’Australie et le Royaume-Uni. La France, elle, n’arrive que 7e dans le classement des destinations les plus attractives. 

Pour les professionnel.le.s du numérique, l’immersion dans une nouvelle culture est un véritable tremplin dans la vie professionnelle et personnelle.

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Vivre au Canada : Une qualité de vie incomparable

Chaque année, le U.S. News and World Report’s Best Countries Report établit un classement des pays selon un grand nombre de catégories ; la qualité de vie y joue un rôle majeur, puisqu’elle est l’un des facteurs principaux de motivation des futurs expatrié.e.s. C’est aussi la grande force du Canada puisque le pays arrive numéro 1 en qualité de vie dans le monde entier.  

Cela s’explique par un environnement naturel riche et accessible, plusieurs villes de choix où il fait bon vivre (Vancouver, Toronto, Ottawa, Montréal…), des valeurs fortes et humaines (les libertés individuelles sont très importantes au Canada, le bénévolat, l’entraide, l’attitude chaleureuse sont des valeurs très répandues). L’inclusivité est, par ailleurs, l’un des points forts du Canada ; ici, les lois comme la société condamnent toute forme de discrimination basée sur le genre, la race, la religion, l’apparence, etc. 

La santé est également un point non négligeable de la qualité de vie : au Canada, 13 régimes d’assurance-maladie provinciaux et territoriaux assurent aux résidents canadiens un accès satisfaisant aux services médicaux et hospitaliers sans avoir à débourser d’argent. 

Enfin, selon l’Indicateur du vivre mieux de l’OCDE, le Canada obtient une note de 9.1 sur 10 quant à la sécurité et 81% des Canadien.ne.s affirment se sentir en sécurité lorsqu’ils.elles marchent seul.e.s la nuit – contre 69% en moyenne. Le taux d’homicide est aussi bas que 1,4% pour 100 000 habitants – contre 3,6% dans les pays de l’OCDE.

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Depuis quelque temps, le Canada connaît une pénurie de main d’œuvre en Technologies de l’Information (TI) ; Maplr en avait d’ailleurs fait un article complet  au début de l’année 2019 : 

“le problème est que le système scolaire canadien ne permet pas de former suffisamment d’étudiants qualifiés pour combler ce manque. Entre 2004 et 2019, on estime ainsi que le nombre de futurs informaticiens dans des écoles canadiennes n’a pas bougé. Au Québec par exemple, 3000 nouveaux informaticiens sont diplômés chaque année… Tandis que dans le même laps de temps, plus de 10000 postes sont créés. Il est donc important d’encourager les Canadiens à se diriger vers cette filière ; cependant, même en se fiant aux prévisions les plus optimistes, cela ne suffira pas.”

 Les entreprises canadiennes en TI s’orientent donc aujourd’hui vers le recrutement international pour pouvoir fonctionner – 88 % des entreprises tech québécoises envisagent l’embauche via l’immigration comme une solution aux enjeux de recrutement actuels. Pour les Français et autres francophones, l’avantage est bel et bien là, puisque d’ici 2021, le Québec à lui seul aura besoin de 45000 travailleurs supplémentaires dans le domaine de l’informatique. En Ontario, on parle de 88000 créations de postes d’ici la même année. 

Des conditions salariales attractives

Les conditions salariales sont elles aussi très attractives pour les travailleurs étrangers : ce sont plus de 50 % des employeurs canadiens qui considèrent qu’un salaire compétitif est la clef pour attirer et garder les talents dans le secteur des TI et de l’informatique. C’est ainsi qu’en moyenne, à fonction égale, la rémunération est 30 % plus importante au Canada qu’en France : les profils juniors gagnent au minimum 60,000 CAD$ par an, les profils intermédiaires 75,000 CAD$ par an et les profils séniors 90,000 CAD$ au minimum par an. 

En 2019, Hays a mené une étude quant aux mesures que les employeurs canadiens en TI vont prendre pour conserver leurs salarié.e.s : possibilité de travailler de la maison (56 %), élargissement des prestations de santé (54 %), flexibilité des horaires de travail (49 %), plus de 10 jours de vacances pour les nouvelles embauches (45 %), cotisations à des REER (39 %), bonus liés à la performance individuelle (32 %)…

Dans le domaine des TI, le marché de l’emploi est à la fois actif et attractif au Canada : le taux de chômage est très bas et de nombreux postes sont à pourvoir continuellement. 

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Un environnement de travail axé sur le bien-être des employé.e.s

Au Canada, nombreuses sont les entreprises proposant le télétravail et la gestion flexible de l’emploi du temps pour leurs employé.e.s. Il est également coutume de terminer à 17 h en moyenne, le pays favorisant grandement l’équilibre entre travail et vie personnelle, laissant alors aux personnes davantage de temps pour profiter de leur famille, de faire des activités, de voir leurs amis… 

La communication interne se construit à l’inverse de ce que nous pouvons connaître en France : au Canada, le management se veut horizontal, les échanges se font plus rapidement entre employés et direction et les possibilités dévolution sont réelles. 

L’environnement professionnel est très peu stressant et la motivation personnelle, l’implication et l’engouement des employé.e.s envers leur entreprise sont aussi valorisés, voire davantage que leur performance. La culture du présentéisme n’existe pas et la confiance se tisse naturellement. 

En France, tout comme au Royaume-Uni ou en Russie, seulement 22 % des développeurs/euses affirment être “très heureux.se“, alors que ce taux de satisfaction avoisine les 33 % au Canada.

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Les talents en TI français ont bonne réputation

Les diplômé.e.s d’écoles et universités françaises sont fortement valorisé.e.s au Canada : cela s’explique par la bonne réputation des études dans l’Hexagone, de bonnes qualifications, des connaissances techniques pointues et un parcours académique en général exemplaire

Au Canada, on ne s’intéresse pas à l’étiquette d’une école : chaque personne est considérée pour ce qu’elle vaut en termes d’implication dans les projets et au sein des équipes et à travers ses “soft skills”, ses compétences qui rendent chacun de nous plus compétitif.ve et unique aux yeux des employeurs.

Des facilités d’immigration pour vivre au Canada

Il est aujourd’hui facile d’immigrer au Canada, de nombreux choix s’offrent à celles et ceux souhaitant s’y installer pour travailler et la simplicité des démarches rassure même les plus frileux.ses à l’administration : Permis Vacances Travail (permettant de travailler dans n’importe quel domaine et valide jusqu’à deux ans), permis Jeune Professionnel pour les moins de 35 ans (permis rattaché à l’entreprise qui vous sponsorise)…

Les concepteurs.trices et développeurs.euses informatiques font partie des travailleurs.euses qualifié.e.s les plus recherché.e.s au Canada, notamment à travers les programmes d’immigration prioritaires et les permis de travail.

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Un écosystème tech en plein essor

Montréal, plus grande ville du Québec s’offre, en plus de la place de leader mondial en intelligence artificielle et jeux vidéo, celle de capitale des technologies de l’information du Canada. Selon un récent rapport, le Machine Learning est de loin la compétence que les développeurs.euses planifient le plus d’acquérir en 2019 suivi de près par le développement de jeux vidéos. 

En phase de devenir “la silicon valley” du Canada, la ville jouit de nombreux événements techs, meetup et conférences. Un écosystème riche et animé qui motive d’autant plus les développeurs.euses français.es à démarrer une nouvelle vie outre-atlantique.

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Vivre au Canada : Conclusion

Attractif, inclusif et en besoin constant de nouveaux talents, le Canada s’impose comme une destination de choix pour les développeurs.euses français.es. En plus de proposer un cadre professionnel motivant, la qualité de vie qui règne dans le pays est une véritable valeur ajoutée incitant les travailleurs.euses à s’y installer.

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